Système respiratoire

Quelques règles et tendances actuelles en imagerie thoracique :

  • Le recours au scanner thoracique est de plus en plus facile, en complément ou en remplacement de la radiographie thoracique, en particulier dans les situations d’urgence.
  • La radiographie de profil est de moins en moins pratiquée.
  • Les scanners sans injection de produit de contraste peuvent, sauf conditions particulières (obésité, patient de réanimation) être réalisés en mode "basse dose", lequel se définit par une dose efficace <1.5 mSv.
  • Dans certaines indications (ex : recherche de foyer infectieux), une pratique récente est de remplacer la radiographie par un scanner en mode "ultra basse dose" délivrant sensiblement la même irradiation qu’une radio (dose efficace <0.2 mSv). 
  • En scanner, l'injection de contraste n'est en général pas nécessaire pour l'analyse des bronches et du parenchyme pulmonaire, c'est-à dire dans la majorité des situations non urgentes, ainsi que dans les urgences non vasculaires (suspicion de pneumothorax, de pneumopathie infectieuse, de corps étranger inhalé...). L'injection de contraste est réalisée lorsqu'une exploration vasculaire est nécessaire, donc dans la plupart des urgences thoraciques (dyspnée aiguë, douleur thoracique aiguë, hémoptysie, traumatisme thoracique). L’injection permet les diagnostics d'embolie pulmonaire, de dissection aortique, et peut orienter la stratégie thérapeutique en cas de saignement. L’injection est également nécessaire dans le bilan d'un cancer du poumon ou dans l’exploration du médiastin.
  • L’IRM thoracique n’est pas un examen de routine clinique, elle peut être indiquée dans certaines explorations médiastinales et diaphragmatiques.