1ère intention: Radiographies
Elles peuvent confirmer le diagnostic étiologique (arthrose, goutte, fracture, anomalie de la statique…).
Elles peuvent confirmer le diagnostic étiologique (arthrose, goutte, fracture, anomalie de la statique…).
La radiographie est souvent normale et est essentiellement indiquée en cas de signes auscultatoires ou de symptômes trainants. Elle est surtout utile aux diagnostics différentiels (pneumonies bactériennes notamment).
Le diagnostic de SDRC 1, atteinte pluri-tissulaire, est fondamentalement clinique et s’appuie sur les critères de Budapest.En cas d'atypie ou d'incertitude clinique, les radiographies sont réalisées de principe devant des douleurs articulaires, mais elles peuvent être normales pendant la phase initiale (premières semaines). Une radiographie normale n'élimine donc pas le diagnostic.
De 2 à 18 ans, la radiographie de main /poignet gauche de face est utile pour l’évaluation de l’âge osseux. Cette mesure est imprécise (plus ou moins un an à certains âges). Les contrôles doivent donc être espacés dans le temps. A la période pubertaire, la radiographie du coude peut apporter une précision complémentaire.
L’avance d'âge osseux, conséquence de l’hypersécrétion des stéroïdes sexuels, doit être évaluée par rapport à l’âge chronologique, mais aussi par rapport à l’âge statural.
Elles sont souvent réalisées en première intention mais sont d’un intérêt limité en l’absence d’orientation diagnostique.
Les radiographies constituent l’examen de référence, quelle que soit l'articulation concernée. Leurs buts sont de confirmer le diagnostic clinique, de rechercher d’éventuelles causes favorisantes et de permettre un suivi dans le temps. Le cliché en schuss au genou et le faux profil de Lequesne à la hanche sont essentiels pour détecter plus précocement un pincement articulaire.
Le scanner thoracique a une forte valeur prédictive négative pour éliminer un corps étranger intra bronchique. Sa réalisation doit être pondérée par l’âge du patient et le risque associé d’artéfacts de mouvement au cours de l’acquisition, entrainant un examen non contributif et une exposition inutile aux rayonnement ionisants. Il permet également de rechercher les diagnostics différentiels en cas de pneumopathie persistante ou récidivante dans le même territoire.
La radiographie du crâne est indiquée pour la recherche de craniosténose mais sa réalisation et sa lecture sont délicates.
Elle n’est pas indiquée pour le dépistage de dysplasie congénitale de hanche. Elle est recommandée dans certains cas particuliers :
- au-delà de quatre mois, en cas d’apparition d’une anomalie à l’examen clinique faisant suspecter une luxation congénitale de hanche;
- pour le suivi d’une dysplasie de hanche, sur avis spécialisé.
L’indication de radiographie du thorax sera éventuellement posée par le spécialiste.
Imagerie spécialisée (échographie/IRM/scanner) à distance en externe uniquement si nécessaire (annexe)
Recherche de Pneumothorax. Pas de grill costal.
Bassin de face
Profil, incidence axiale
Face et profil
Face et profil. Clichés additionnels possibles en fonction de la localisation suspecte de fracture
Incidences en fonction de la fracture suspectée
Selon les règles de prescriptions cliniques règles d’Ottawa : face, profil et une incidence de la mortaise