Les radiographies peuvent permettre le diagnostic de rupture étendue en cas d'excentration supérieure de la tête humérale. Elles peuvent également montrer des calcifications tendineuses. L'échographie est réalisée en complément. Elle permet un bilan précis des lésions et d’adapter la prise en charge.
La place de l’imagerie est réservée aux présentations atypiques ou résistantes au traitement initial. Les radiographies permettent de rechercher des calcifications ou ossifications aux enthèses et d’éliminer une pathologie osseuse ou articulaire de voisinage. L’échographie permet d’analyser l’enthèse des muscles épicondyliens et d’éliminer certains diagnostics différentiels. Elle permet de suivre l’évolution des lésions et de guider le traitement (infiltration, PRP…).
Echographie, scanner, ou IRM peuvent être utiles pour détection du liquide articulaire et abcès. (European Bone and Joint Infection Society (EBJIS) 2023)
A réaliser si un critère d’Ottawa, ou un point douloureux autre que fibula ou patella, ou plaie à risque septique +/- échographie en urgence si doute sur une lésion de l’appareil extenseur.
Face et profil, + défilé fémoro-patellaire si suspicion clinique de lésion patellaire ou choc direct.
Le but des radiographies est de rechercher des calcifications et une atteinte osseuse adjacente. L’échographie, obligatoirement associée à une étude en mode Doppler, permet de confirmer l’existence d’une masse, de déterminer sa nature solide ou liquide, de préciser sa situation anatomique, et d'étudier sa vascularisation en mode Doppler.