Entorse de la cheville

1ère intention: Radiographies

Priorité 1 2
Dose :
I

Le but de l'imagerie en phase aiguë n'est pas de confirmer l’entorse mais de rechercher des lésions osseuses plus graves (fractures) susceptibles de changer la prise en charge thérapeutique. A partir de 18 ans, la nécessité ou non d'une exploration radiographique repose sur les critères d'Ottawa : âge > 55 ans, impossibilité de faire 4 pas complets en appui, douleurs à la palpation de certains reliefs osseux (extrémité distale de la malléole latérale ou médiale, bord postérieur de l’extrémité distale du tibia, os naviculaire ou base du 5ème métatarsien).

 Dernière mise à jour : 25/04/2025

2ème intention: Echographie

Priorité 1 2
Dose :
0

L’échographie peut être réalisée en complément des radiographies. Elle permet de faire un bilan ligamentaire précis et en particulier de faire la part des choses entre une atteinte de la syndesmose tibiofibulaire distale, une entorse latérale de la cheville et une atteinte du Chopart, ce qui peut modifier la prise en charge thérapeutique des patients.

 Dernière mise à jour : 25/04/2025

2ème intention: IRM

PDC +/-
Priorité 2
Dose :
0

L'IRM ne présente habituellement pas d'intérêt à la phase aiguë (sauf chez des sportifs de haut niveau).

 Dernière mise à jour : 25/04/2025

2ème intention: Arthroscanner et IRM

PDC
Priorité 3
Dose :
(Arthroscanner) I-II / (IRM) 0

Ces examens peuvent être demandés devant des séquelles douloureuses ou une instabilité résiduelle. L’arthro-IRM ne s’envisage que dans les centres spécialisés.

 Dernière mise à jour : 25/04/2025