2ème intention: IRM
L'IRM ne présente habituellement pas d'intérêt à la phase aiguë (sauf chez des sportifs de haut niveau).
L'IRM ne présente habituellement pas d'intérêt à la phase aiguë (sauf chez des sportifs de haut niveau).
Il est indiqué si une cause vasculaire sous-jacente est suspectée.
L'échographie peut être utile en cas d’anomalie focale des tissus mous (syndrome du 2ème rayon, aponévrosite plantaire, bursite, tendinopathie…). L’IRM sera préférée pour une évaluation plus globale (notamment osseuse et articulaire).
L’avis ORL permettra d’orienter vers l’imagerie complémentaire à réaliser en fonction de l’étiologie suspectée :
- devant une névralgie faciale, d’autant plus si elle touche au moins 2 branches du nerf, il faut réaliser une IRM avec injection pour rechercher des causes :
o tumorales : schwanomme, méningiome, kyste épidermoïde.. ;
o méningées : infectieuses (borrélioses, CMV), inflammatoires (granulomatoses), tumorales (métastases, lymphome).
- en cas de névralgie « essentielle » évoquée sur la clinique, une IRM centrée sur la base du crâne pourra être demandée afin de rechercher un conflit vasculo-nerveux.
L’IRM (ou à défaut le scanner) est indiquée s’il faut confirmer la nature bénigne de la fracture vertébrale (atypies cliniques ou biologiques, contexte particulier notamment néoplasique, doute radiographique) et la dater (notamment lorsqu’une vertébroplastie est envisagée).
Cet examen peut permettre une analyse osseuse et des parties molles mais il demande un protocole adapté (séquences spécifiques).
L’IRM fœtale est réalisée lors d’anomalies suspectées en échographie diagnostique ou en complément de l’échographie, comme dans le cadre d’une infection à CMV. Elle est réalisée par un radiologue spécialisé en imagerie prénatale, en lien avec un CPDPN.
C’est l’examen de référence pour l’exploration méniscoligamentaire du genou. L’IRM confirme notamment la rupture du LCA en cas de doute clinique et permet de faire l'inventaire des lésions méniscoligamentaires et ostéochondrales associées.
L’IRM est à faire rapidement en cas de doute diagnostique, de blocages articulaires ou de sportifs de haut niveau.
L’IRM lombopelvienne sans injection est un examen de seconde intention utile en cas de découverte d ‘une adénomyose, de malformations congénitales ou d’une endométriose pelvienne afin d’en faire le bilan d’extension exhaustif. Une injection de produit de contraste peut être recommandée dans certains cas (découverte de varices pelviennes, d’un kyste ovarien, ou de doute diagnostique). En cas d’échographie pelvienne normale et d’examen clinique en faveur d’une endométriose pelvienne, une échographie pelvienne par un expert et une IRM lombopelvienne sans injection sera également indiquée.
L’échographie avec injection de produit de contraste ultrasonore est un complément très utile pour l’analyse de la perfusion du parenchyme rénal, et permet le diagnostic de thrombose artérielle/veineuse tronculaire sans nécessité de recours à un produit de contraste iodé ou gadoliné.
Cet examen spécialisé nécessite une expertise spécifique en imagerie urologique.
Prise en charge réa+chir initiale. Echographie sans retarder le reste de la prise en charge
Recherche complications (obstacle, abcès)
On peut compléter par voie endovaginale pour calculs bas uretères
En SAUV pour diagnostic d’épanchement péritonéal (FAST)