2ème intention: Echographie
L’échographie peut être utile dans certaines topographies périphériques (métatarsiens par exemple).
L’échographie peut être utile dans certaines topographies périphériques (métatarsiens par exemple).
Une IRM avec injection pourra être réalisée à la recherche d'un conflit vasculo-nerveux ou d'une lésion organique sous-jacente en cas d'atypies cliniques (hypoesthésie notamment) ou en cas d'échec d'un traitement médical bien conduit (bilan pré-chirurgical). La première cause de névralgie trigéminale non idiopathique du sujet jeune reste la sclérose en plaques.
Elle sera précisée après avis rhumatologique. Il importe d’éviter la multiplication des examens d’imagerie chez les patients fibromyalgiques.
L’IRM permet également de mesurer les volumes et fraction d’éjection du ventricule gauche si l’échographie transthoracique est insuffisante. Elle permet surtout de rechercher des anomalies myocardiques structurelles (fibrose, nécrose) dont l'importance et la topographie peuvent orienter le diagnostic étiologique et la prise en charge des patients.
En cas de masse complexe ou indéterminée en échographie ou classée O-RADS 3, 4 ou 5, une IRM pelvienne avec injection est nécessaire pour sa caractérisation.
Si l’association radiographies-échographie ne permet pas de diagnostic précis, si l’on suspecte une pathologie osseuse (exemple fissure sous chondrale, ostéonécrose…) ou si l’on recherche une complication, l’IRM est un bon examen.
L’IRM confirme la rupture du LCA en cas de doute clinique et permet de faire l'inventaire des lésions méniscoligamentaires et ostéochondrales associées.
L’IRM est à faire rapidement en cas de doute diagnostique, de blocages articulaires ou de sportifs de haut niveau.
L'IRM est indiquée en seconde intention pour l'étude de l'artère et de la veine rénale, pour l'étude des troubles de la perfusion intra-rénale (infarctus, nécrose corticale), et pour l'étude des cavités (obstruction).
L'injection de produit de contraste gadoliné est à discuter au cas par cas.
L’uro-IRM (avec injection de produit de contraste et de furosémide) permet une étude anatomique et fonctionnelle de l’appareil urinaire. Comme la scintigraphie MAG 3, l’analyse fonctionnelle permet de quantifier la fonction rénale relative et d’étudier l’excrétion du produit dans les voies urinaires.
L’échographie peut être réalisée en complément des radiographies. Elle permet de faire un bilan ligamentaire précis et en particulier de faire la part des choses entre une atteinte de la syndesmose tibiofibulaire distale, une entorse latérale de la cheville et une atteinte du Chopart, ce qui peut modifier la prise en charge thérapeutique des patients.
Cet examen est réalisé à la recherche d’une lésion tumorale pancréatique.
L'échographie peut être utile pour orienter le diagnostic étiologique (épanchement, synovite, ténosynovite, enthésite, érosions marginales, …) et peut guider une ponction et / ou une infiltration.
Une échographie est indiquée en cas de présentation clinique inhabituelle : sujet jeune, début brutal, suspicion de lésion sous-jacente, survenue à l'effort, discordance entre la clinique et l'électrophysiologie. En cas d’échec ou récidive postopératoire, on préfèrera l’IRM.
Cet examen peut être indiqué après avis gastroentérologique pour réaliser le bilan d’extension de la maladie.
Cet examen est réalisé en présence d’une lyse osseuse de l’étage antérieur ou de polype unilatéral.
Cet examen peut être indiqué lorsque l’on suspecte une pathologie des parties molles (collection, conflit avec le matériel, pseudotumeur…).
L’échographie des sutures est particulièrement utile dans l’exploration des craniosténoses simples, dans un centre spécialisé, après avis neurochirurgical.
Si l'examen doit être associé à une évaluation de l'insuffisance aortique, il faut privilégier l'IRM ; si le patient nécessite une surveillance, on peut privilégier l'IRM, surtout si le patient est jeune. Il peut exister des disparités de calibre entre les mesures IRM /scanner qui sont réalisées perpendiculairement à l’axe de l’aorte et celle de l’échographie. Ces disparités de calibre peuvent être marquées, notamment si le segment 0 est asymétrique et que son plus grand diamètre se situe entre la cuspide coronaire droite et la cuspide coronaire gauche. La mesure de ce diamètre n’est pas accessible à l’échocardiographie.
Elle est réalisée en seconde intention soit parce qu’une anomalie morphologique fœtale est suspectée lors d’un examen de dépistage, soit parce qu’il existe des antécédents lors d’une grossesse précédente. Elle est réalisée par des radiologues ou des obstétriciens référents, en lien avec un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDPN).