Scanner du massif facial (cas particuliers)
Il est indiqué en cas de suspicion de fracture.
En cas de trait de fracture passant par le canal carotidien, un angioscanner (avec injection) est indiqué pour analyser les troncs supra aortiques.
Il est indiqué en cas de suspicion de fracture.
En cas de trait de fracture passant par le canal carotidien, un angioscanner (avec injection) est indiqué pour analyser les troncs supra aortiques.
L’une des rares indications persistantes de l’ASP est la constipation chez le sujet âgé à la recherche d’un fécalome.
Le scanner est réservé aux patients dont l’histoire clinique et les symptômes font suspecter une pneumonie COVID-19. Il est d’autant plus indiqué qu’il existe une dyspnée mal tolérée. Il n’est pas indiqué dans le dépistage de sujets asymptomatiques.
Un angioscanner des artères pulmonaires n’est pas systématique lors du bilan initial, mais peut être indiqué quand les d-dimères sont très augmentés (>3000 μg/L) ou en cas de discordance entre un tableau clinique sévère et des lésions parenchymateuses pulmonaires absentes ou minimes.
Ce cliché n’est pas utile sauf en cas de corps étranger acéré ou potentiellement toxique (pile bouton, aimant). Il faut privilégier un cliché radioscopique (moindre dose).
Un cliché radioscopique cervico thoracique est utile en cas de signes évocateurs de blocage oro-pharyngé ou œsophagien (dysphagie, hypersialorrhée) ou d’ingestion de pile bouton.
Si l’évacuation du corps étranger n’est pas certaine, pratiquer éventuellement un cliché radioscopique au bout d’un mois.
Devant un premier épisode psychotique, un scanner est indiqué en urgence pour éliminer une cause organique sous-jacente (tumeur, cause vasculaire, encéphalite auto-immune notamment anti-NDMAr).
Le but du scanner est de rechercher une polypose nasosinusienne.
En cas d’otorrhée chronique (otite chronique ou otite chronique cholestéatomateuse) : le scanner sans injection suffit.
Le diagnostic de myocardite aiguë étant souvent difficile électriquement et biologiquement, il est essentiel de ne pas manquer un syndrome coronaire aigu. Une coronarographie en urgence est souvent réalisée.
Un coroscanner peut être réalisé, en particulier chez les patients à probabilité pré test basse, pour son excellente valeur prédictive négative.
En cas d’ingestion d’un liquide, il n’y a pas d’indication de radiographie. En cas d’ingestion d’un solide, il faut réaliser un abdomen sans préparation.
Le scanner est indiqué si la paralysie faciale périphérique s’accompagne d’atypies cliniques et de contexte infectieux ou traumatique. Il permet d’analyser le nerf facial dans son trajet intrapétreux, en particulier ses 2e et 3e portions, et de rechercher une pathologie de l'oreille moyenne pouvant s'étendre au nerf facial (infection, cholestéatome).
Avant deux ans, l’examen radiographique du squelette complet est indiqué (avec réalisation de clichés segmentaires selon protocole national). Après deux ans, l’examen est guidé par les constatations cliniques ou le résultat de la scintigraphie.
Les clichés de thorax de face en inspiration et expiration sont indiqués pour la recherche d’un trouble de ventilation localisé ou d’un piégeage expiratoire mais la radiographie, même en expiration peut être normale.
Le scanner cérébral est indiqué en urgence en cas de présentation neurologique aiguë (troubles de la conscience).
Elles ne sont indiquées que si le patient est symptomatique, à la recherche de fractures, notamment vertébrales.
La cystographie radiologique, rétrograde ou sus pubienne, est l’examen de référence pour le diagnostic positif de reflux vésico-urétéral. Elle permet également une étude anatomique précise de l’urètre. L’écho-cystographie avec produit de contraste ultrasonore est une alternative non irradiante pour le suivi du reflux ou chez les patients suspects de reflux de haut grade.
Le scanner sans injection de produit de contraste est un complément très utile dans le diagnostic des insuffisances rénales d'origine obstructive : origine lithiasique ou autres causes (rétropéritonéales et pelviennes, tumorales ou infectieuses). Il remplace l'ASP dans les indications de recherche de calculs ou de calcifications rénales.
La scintigraphie au DMSA est réalisée à la phase aiguë dans un délai d’une semaine. Elle met en évidence les lésions du cortex rénal et permet de sélectionner une population d’enfants à haut risque de reflux III à IV et de limiter le nombre de cystographies normales. Ceci ne concerne pas l’enfant de moins de 2 mois.
La scintigraphie au DMSA après le 6ème mois reste l’examen de référence pour rechercher des cicatrices rénales et pour le calcul des fonctions rénales relatives.
Il est indiqué en cas de suspicion de traumatisme non accidentel.