Echographie pelvienne
Une échographie pelvienne est indiquée à la recherche d’une grossesse après dosage des BetaHCG, afin de vérifier sa position intra utérine et éventuellement de la dater en fonction de la date des dernières règles.
Une échographie pelvienne est indiquée à la recherche d’une grossesse après dosage des BetaHCG, afin de vérifier sa position intra utérine et éventuellement de la dater en fonction de la date des dernières règles.
Il n’y a pas d'indication à une imagerie spécialisée. L’hémospermie est le plus souvent bénigne, secondaire à une inflammation prostatique. L’indication d’une imagerie par échographie ou IRM ne sera posée qu’après un avis spécialisé.
L’IRM cérébrale avec spectroscopie est un des éléments de l’enquête étiologique. Elle est plus contributive après l’âge de deux ans. Elle n’est pas systématique lorsque la maladie causale est prouvée.
Ces clichés sont de réalisation et d’interprétation difficiles.
Même en situation superficielle, leur aspect en échographie n’est pas toujours typique (échogénicité variable). L’IRM (ou à défaut le scanner) permet de confirmer ou non le diagnostic. On observe une augmentation des demandes de biopsies même pour les lipomes typiques car l’absence de MDM2 permet de confirmer le diagnostic et d’éviter les surveillances répétées. Dans tous les cas, le trajet de biopsie devrait être discuté en RCP.
Des biopsies mammaires sont réalisées devant toute anomalie classée BI-RADS (ACR) 4 ou 5 en imagerie (mammographie, échographie ou IRM). Une biopsie mammaire peut également être indiquée dans certains cas d’anomalie classée ACR3 ou d’anomalie clinique suspecte sans traduction en imagerie.
Une imagerie en coupe est indiquée et l’IRM doit être privilégiée :
- en urgence en cas de signes d’hypertension intracrânienne (priorité 1),
- rapidement en cas d’augmentation brutale du périmètre crânien ou de signes neurologiques associés pour éliminer des hématomes sous duraux (traumatisme non accidentel) ou une hydrocéphalie (priorité 2).
Elle en permet le diagnostic et le suivi mais elle n’explore néanmoins que la racine aortique et la portion proximale du segment I de l’aorte thoracique ascendante.
La pratique française propose la réalisation de 3 échographies systématiques pour la grossesse normale à 12, 22 et 32 semaines d'aménorrhée (SA). L'échographie du premier trimestre permet de dater précisément la grossesse en mesurant la longueur crâniocaudale, de dépister certaines malformations visibles dès le 1er trimestre, d’évaluer le risque de dyschromosomie et de préciser le nombre d'embryons et la chorionicité. L'échographie des deuxième et troisième trimestres a pour objectif le dépistage de certaines malformations et des retards de croissance intra-utérins, et d’évaluer la localisation placentaire (placenta praevia), ce qui peut permettre d'adapter la prise en charge pré et postnatale.
L'échographie hépatobiliaire est le premier examen à effectuer pour affirmer ou exclure une dilatation des voies biliaires intra- et extrahépatiques. Elle permet aussi de détecter des calculs dans la vésicule biliaire et les voies biliaires intra hépatiques mais plus difficilement un calcul de la voie biliaire principale. Elle peut parfois permettre le diagnostic de masse de la tête du pancréas, mais elle ne permet pas de l’éliminer.
Elle est indiquée si la paralysie faciale périphérique s’accompagne d'autres atteintes nerveuses, afin de rechercher une atteinte diffuse méningée (inflammatoire, infectieuse ou tumorale).
C'est l'examen clé sur lequel reposent le diagnostic de thrombose veineuse et l'évaluation de son degré d'extension en hauteur. Dans la plupart des cas, il n'est pas nécessaire d'envisager d'autre examen d'imagerie. Lorsque la probabilité clinique est faible ou intermédiaire, il est recommandé de réaliser un dosage des D-dimères afin d’exclure l’hypothèse d’une TVP sans réaliser d’écho-Doppler lorsque le résultat est négatif. Il est recommandé de réaliser un écho-Doppler complet comme test diagnostique de la TVP si la probabilité clinique est forte ou les D-dimères positifs.
Son intérêt réside principalement dans l’étude du ventricule gauche : fonction contractile segmentaire et globale, épaisseur myocardique.
En cas de dysménorrhées, dyspareunie ou d’infertilité, l’examen de première intention est l’échographie pelvienne par voie endovaginale. Cet examen permet :
- une évaluation de l'utérus (recherche d'une malformation, d'une pathologie de l'endomètre ou du myomètre) et des ovaires, et une recherche de dilatation tubaire;
- une surveillance de la maturation folliculaire et de l'ovulation au cours des cycles stimulés;
- une recherche d’une endométriose pelvienne profonde.
En cas d’échographie pelvienne normale et d’examen clinique en faveur d’une endométriose pelvienne, une échographie pelvienne par un expert ou une IRM pelvienne sans injection sera également indiquée.
En cas de suspicion d'origine centrale (hémianopsie latérale homonyme, hémianopsie bitemporale (chiasma)), de signes associés (diplopie douloureuse) ou de début brutal, une IRM (ou à défaut un angioscanner) est indiquée en urgence. On recherche avant tout une origine inflammatoire, SEP ou spectre des neuromyélites optiques (NMOSD/MOG), ou une lésion tumorale.
L'IRM est recommandée pour les patients ayant une contre-indication au scanner avec injection de produit de contraste ou chez les patients chez lesquels on veut éviter l'irradiation (grossesse, patients jeunes à haut risque de tumeur régulièrement explorés).
Elle est utilisée en complément du scanner dans certains cas et notamment pour la caractérisation d’une lésion rénale kystique complexe ou masse atypique (avis spécialisé).
L'échographie confirme le plus souvent l'atteinte de la fonction systolique du ventricule gauche.
Cet examen permet d’évaluer le contenu vésical (calculs), la paroi (épaisseur pariétale, diverticule, tumeur de vessie) et le volume prostatique (hypertrophie bénigne de la prostate).
L’échocardiographie constitue l’examen de première intention devant tout souffle cardiaque.