1ère intention: Echocardiographie transthoracique
L’échocardiographie constitue l’examen de première intention devant tout souffle cardiaque.
L’échocardiographie constitue l’examen de première intention devant tout souffle cardiaque.
L'IRM, avec étude de l'œdème et du rehaussement tardif après injection de chélate de gadolinium, est l'examen clé du diagnostic, permettant également d’éliminer comme diagnostic différentiel l’infarctus du myocarde. Cet examen n’est pas une urgence mais il doit être réalisé rapidement (<48H) car les signes de myocardite disparaissent dans les 10 jours dans un nombre important de cas.
Une IRM pelvienne avec mouvement pour analyse des dysfonctions pelvi-périnéales peut être réalisée pour compléter le bilan clinique à la recherche d’anomalies statiques et dynamiques, notamment en vue d’une chirurgie. Cet examen se fait après opacification vaginale et rectale.
En cas de cécité brutale, on est dans la logique d’un AVC (priorité 1). En cas de cécité progressive sans explication en ophtalmologie, l’IRM permet la recherche soit d’une pathologie néoplasique ou d’un méningiome, soit d’une pathologie inflammatoire comme la SEP ou le spectre des neuromyélites optiques (priorité 2).
En cas de suspicion d'origine centrale (hémianopsie latérale homonyme, hémianopsie bitemporale (chiasma)), de signes associés (diplopie douloureuse) ou de début brutal, une IRM (ou à défaut un angioscanner) est indiquée en urgence. On recherche avant tout une origine inflammatoire, SEP ou spectre des neuromyélites optiques (NMOSD/MOG), ou une lésion tumorale.
En cas de suspicion de valve de l’urètre postérieur, l'échographie est réalisée dès la naissance, complétée par une cystographie dès que possible. Dans les autres cas, l'échographie est réalisée entre la fin de la première semaine et la fin du premier mois (une échographie avant J4 risque de sous évaluer une dilatation). Elle permet de situer le niveau de l’obstacle et d’apprécier la taille et la morphologie des reins. En fonction du résultat, un contrôle par échographie dans les 3 premiers mois de vie et/ou une cystographie peuvent être nécessaires.
L'échographie permet de visualiser les ovaires : volume, structure, follicules et d’apprécier le développement utérin, témoins de l’imprégnation oestrogénique. Une malformation des organes génitaux internes est recherchée.
Ces explorations sont indiquées en cas de puberté précoce vraie : apparition de caractères sexuels secondaires et accélération de la croissance avant 8 ans chez la fille et avant 10 ans chez le garçon.
L'échographie est toujours l'examen de 1re intention car elle permet de voir facilement les calculs dans la vésicule et parfois les calculs migrés dans le canal cholédoque, les signes d'éventuelles cholécystites ou une dilatation des voies biliaires intra- ou extrahépatiques. Priorité 1-2 si signes de cholécystite, priorité 3 si douleur chronique.
L'échographie est un examen toujours indiqué : - pour la recherche d'une néphropathie préexistante (polykystose, uropathie malformative, obstruction) ; - pour l'évaluation de la taille et du volume des reins ; - pour la recherche d'une sténose de l'artère rénale significative en doppler. Elle ne permet pas l’étude de la fonction rénale.
Elle permet de faire le diagnostic, d'évaluer la gravité et le retentissement de l'hypertension artérielle pulmonaire et de rechercher une étiologie.
L'échographie dans des mains entrainées peut être employée avec bénéfice chez un patient en décubitus non transportable.
Une investigation précoce (avant 8 semaines) est primordiale. Une échographie normale n’élimine pas le diagnostic d’atrésie des voies biliaires et le diagnostic de certitude en échographie est difficile. Un avis spécialisé est nécessaire en cas d’ictère persistant.
L’échocardiographie apprécie la taille, la forme, la structure, la mobilité et la zone d’insertion de la tumeur.
Le degré d'urgence est dicté par la présence ou l'absence d'une instabilité hémodynamique associée.
L’échographie peut permettre le diagnostic d’hémangiome, de kyste et de tumeur hépatocytaire bénigne (si du contraste est utilisé) sans imagerie supplémentaire.
En cas de troubles de l'élocution de survenue brutale (suspicion d'AVC), l’IRM est indiquée en urgence. En cas de troubles d’apparition progressive, l’IRM est réalisée à la recherche d’un processus expansif.
Devant des douleurs aiguës paroxystiques, l’échographie est un examen très sensible et spécifique pour le diagnostic positif d’invagination intestinale.
Au stade de dépistage et de diagnostic positif de l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs, l'écho-Doppler artériel des membres inférieurs permet de localiser la ou les lésions et de quantifier le retentissement fonctionnel par analyse de la courbe vélocimétrique, mais il ne permet pas de cartographie préthérapeutique. Il permet également le repérage des veines saphènes qui peuvent être utilisées pour la réalisation d’un pontage. Si le sujet a tous ses pouls (fémoraux, poplités, pédieux et tibial postérieur), il n’est pas nécessaire de réaliser une exploration vasculaire artérielle. Chez le sujet asymptomatique (avant ou après traitement) ou si aucune revascularisation n'est envisagée, il n'y a pas lieu de réaliser d'autres examens morphologiques.
L’échocardiographie transthoracique est complétée si nécessaire par une échocardiographie transoesophagienne. Elles permettent de rechercher une éventuelle cause cardiaque à la fibrillation auriculaire, la présence d’un thrombus des oreillettes ou des auricules et d'une insuffisance cardiaque.