1ère intention: Echographie Doppler
L’échographie Doppler pratiquée par voie sus-pubienne et surtout endovaginale, permet de détecter et de caractériser une majorité de tumeurs ovariennes (75%).
L’échographie Doppler pratiquée par voie sus-pubienne et surtout endovaginale, permet de détecter et de caractériser une majorité de tumeurs ovariennes (75%).
L'échographie est un examen toujours indiqué pour la recherche d'une dilatation urétéro-pyélocalicielle. La dilatation des cavités peut être minime ou absente dans les premières heures de l’installation de l’obstacle. Le Doppler Couleur et pulsé, s’il est associé permet de vérifier s’il existe des spectres artériels et veineux dans chaque rein, mais peut manquer dans le cadre d’infarctus même étendus.
L’échographie est l’examen de 1ère intention pour le suivi des uropathies.
Avant 4 mois, l’échographie suffit en général au diagnostic de macrocrânie bénigne familiale. Au-delà de 4 mois, même si la fontanelle antérieure est encore ouverte, la fenêtre échographique est réduite, rendant l’examen souvent peu contributif.
L’IRM cérébrale est indiquée à titre systématique même en l’absence de signe de lésion intra crânienne ; en cas de saignement intracrânien, la réalisation d’une IRM de tout le rachis est fortement conseillée.
Elle est indiquée si la paralysie faciale périphérique s’accompagne d’une surdité de perception ± d’acouphènes ± de vertiges associés. Elle doit être réalisée à la recherche, notamment, d'un schwannome vestibulaire.
Elle peut être indiquée si elle est disponible immédiatement pour orienter la prise en charge ; elle ne doit pas induire de retard de prise en charge ("écho dans l'ambulance"). L’échographie n’est pas suffisante pour prévoir un geste endovasculaire.
NB: l’échographie abdominopelvienne est un excellent examen de dépistage des anévrysmes non compliqués de l’aorte abdominale.
En cas de suspicion d'origine centrale (hémianopsie latérale homonyme, hémianopsie bitemporale (chiasma)), de signes associés (diplopie douloureuse) ou de début brutal, une IRM (ou à défaut un angioscanner) est indiquée en urgence. On recherche avant tout une origine inflammatoire, SEP ou spectre des neuromyélites optiques (NMOSD/MOG), ou une lésion tumorale. L’imagerie est inutile en cas de myodésopsie.
Une imagerie en coupe est indiquée et l’IRM doit être privilégiée :
- en urgence en cas de signes d’hypertension intracrânienne (priorité 1),
- rapidement en cas d’augmentation brutale du périmètre crânien ou de signes neurologiques associés pour éliminer des hématomes sous duraux (traumatisme non accidentel) ou une hydrocéphalie (priorité 2).
Elle en permet le diagnostic et le suivi mais elle n’explore néanmoins que la racine aortique et la portion proximale du segment I de l’aorte thoracique ascendante.
La pratique française propose la réalisation de 3 échographies systématiques pour la grossesse normale à 12, 22 et 32 semaines d'aménorrhée (SA). L'échographie du premier trimestre permet de dater précisément la grossesse en mesurant la longueur crâniocaudale, de dépister certaines malformations visibles dès le 1er trimestre, d’évaluer le risque de dyschromosomie et de préciser le nombre d'embryons et la chorionicité. L'échographie des deuxième et troisième trimestres a pour objectif le dépistage de certaines malformations et des retards de croissance intra-utérins, et d’évaluer la localisation placentaire (placenta praevia), ce qui peut permettre d'adapter la prise en charge pré et postnatale.
L'échographie hépatobiliaire est le premier examen à effectuer pour affirmer ou exclure une dilatation des voies biliaires intra- et extrahépatiques. Elle permet aussi de détecter des calculs dans la vésicule biliaire et les voies biliaires intra hépatiques mais plus difficilement un calcul de la voie biliaire principale. Elle peut parfois permettre le diagnostic de masse de la tête du pancréas, mais elle ne permet pas de l’éliminer.
Elle est indiquée si la paralysie faciale périphérique s’accompagne d'autres atteintes nerveuses, afin de rechercher une atteinte diffuse méningée (inflammatoire, infectieuse ou tumorale).
C'est l'examen clé sur lequel reposent le diagnostic de thrombose veineuse et l'évaluation de son degré d'extension en hauteur. Dans la plupart des cas, il n'est pas nécessaire d'envisager d'autre examen d'imagerie. Lorsque la probabilité clinique est faible ou intermédiaire, il est recommandé de réaliser un dosage des D-dimères afin d’exclure l’hypothèse d’une TVP sans réaliser d’écho-Doppler lorsque le résultat est négatif. Il est recommandé de réaliser un écho-Doppler complet comme test diagnostique de la TVP si la probabilité clinique est forte ou les D-dimères positifs.
Son intérêt réside principalement dans l’étude du ventricule gauche : fonction contractile segmentaire et globale, épaisseur myocardique.
En cas de dysménorrhées, dyspareunie ou d’infertilité, l’examen de première intention est l’échographie pelvienne par voie endovaginale. Cet examen permet :
- une évaluation de l'utérus (recherche d'une malformation, d'une pathologie de l'endomètre ou du myomètre) et des ovaires, et une recherche de dilatation tubaire;
- une surveillance de la maturation folliculaire et de l'ovulation au cours des cycles stimulés;
- une recherche d’une endométriose pelvienne profonde.
En cas d’échographie pelvienne normale et d’examen clinique en faveur d’une endométriose pelvienne, une échographie pelvienne par un expert ou une IRM pelvienne sans injection sera également indiquée.
En cas de suspicion d'origine centrale (hémianopsie latérale homonyme, hémianopsie bitemporale (chiasma)), de signes associés (diplopie douloureuse) ou de début brutal, une IRM (ou à défaut un angioscanner) est indiquée en urgence. On recherche avant tout une origine inflammatoire, SEP ou spectre des neuromyélites optiques (NMOSD/MOG), ou une lésion tumorale.
L'IRM est recommandée pour les patients ayant une contre-indication au scanner avec injection de produit de contraste ou chez les patients chez lesquels on veut éviter l'irradiation (grossesse, patients jeunes à haut risque de tumeur régulièrement explorés).
Elle est utilisée en complément du scanner dans certains cas et notamment pour la caractérisation d’une lésion rénale kystique complexe ou masse atypique (avis spécialisé).