Échographie inguinale (cas particuliers)
L’échographie peut être indiquée dans certains cas après avis spécialisé (doute clinique avec une pathologie scrotale).
L’échographie peut être indiquée dans certains cas après avis spécialisé (doute clinique avec une pathologie scrotale).
L'imagerie est indiquée en urgence en cas de suspicion de céphalées lésionnelles :
- jeune âge <3-4 ans;
- examen neurologique anormal ou signes d'hypertension intracrânienne
- céphalées post traumatiques;
- céphalées récentes ou inhabituelles;
- suspicion d’hémorragie méningée (céphalée très intense d’apparition brutale);
- antécédents particuliers : drépanocytose, dérivation ventriculaire, torticolis, tumeur, syndrome néphrotique, lupus
Il faut privilégier l'IRM.
Le cliché d'abdomen sans préparation isolé n'est pas indiqué en cas de constipation car l'intérêt des constatations radiologiques n'est pas prouvé.
L’échographie permet d’éliminer les causes urologiques et de rechercher une thrombose veineuse dans certains cas particuliers (nouveau-né, syndrome néphrotique).
Ces radiographies ne sont pas contributives et exposent aux rayonnements ionisants.
Le premier bilan est clinique et électro-encéphalographique (EEG).
Pour certains syndromes (épilepsie absence de l’enfant, épilepsie absence de l’adolescent, épilepsie myoclonique juvénile et épilepsie de l’enfant à pointes centro-temporales), l’imagerie n’est pas recommandée.
Dans tous les autres syndromes, une IRM cérébrale est indiquée sans urgence. Le délai de réalisation dépend de l’étiologie sous-jacente suspectée.
Le protocole IRM doit être adapté en fonction des données cliniques et EEG. L’injection de produit de contraste est indiquée en cas de découverte d’une lésion. Il faut privilégier l’examen dans un centre spécialisé, si possible sur une IRM 3T.
L’IRM doit être réalisée en urgence en cas de déficit focal précédant la crise ou post critique durable.
En cas de suspicion de diverticule de Meckel, le transit du grêle n’est pas utile car il est peu performant et il expose aux rayonnements ionisants. L’exploration chirurgicale doit être privilégiée quand les signes cliniques sont évocateurs.
Des diarrhées chroniques glairo-sanglantes font suspecter une maladie inflammatoire intestinale. L’échographie permet de rechercher un épaississement pariétal digestif. Elle a une forte valeur prédictive négative.
L’échographie permet de localiser la lésion et parfois de la caractériser. L’étude en mode doppler est indispensable. Les radiographies permettent la recherche de calcifications, d’une composante graisseuse, et l’analyse de l'os adjacent.
Si une maladie de Hirschsprung est suspectée, le lavement opaque, la rectomanométrie et les biopsies rectales peuvent être utiles.
L’échographie recherche un épanchement de hanche mais celui-ci n’est pas spécifique (synovite aiguë transitoire, arthrite, autre). Elle doit toujours être associée à la radiographie standard.
En cas de suspicion de synovite aiguë transitoire, aucun examen d’imagerie n’est indiqué, sauf en cas d’évolution non favorable à 48h du traitement (repos et antalgiques).
Elle doit obligatoirement être réalisée dans les deux premiers mois de vie (avant ossification des vertèbres). Elle est indiquée en cas de contexte malformatif ou d’anomalie de la ligne médiane mesurant plus de 5mm et se situant à plus de 25mm de l’anus.
Cet examen peut être utile pour préciser la localisation et la nature tissulaire ou kystique de la masse.
L’échographie est l’examen de première intention pour la recherche de lithiase urinaire chez l’enfant.
Chez une fille ayant acquis le contrôle de la miction, la présence de fuites urinaires permanentes doit faire rechercher une uropathie, en particulier un système double avec abouchement sous-sphinctérien d'un uretère.
Elle permet la recherche d’un épanchement intra articulaire en faveur d’une arthrite et de collection sous périostée dans le cadre d’une ostéomyélite compliquée.
En l’absence de cause évidente ou en cas de persistance des symptômes, l’échographie recherche une pathologie digestive (duplication intestinale, polype, diverticule de Meckel) ou des signes d’hypertension portale.
Chez le nouveau-né, l’échographie abdominale peut mettre en évidence des signes d’entérocolite.
Elle est indiquée dès que possible pour toute infection urinaire fébrile (pyélonéphrite aiguë) de l’enfant. Elle est indiquée en urgence dans la population à risque (<3 mois, uropathie obstructive, rein unique, insuffisance rénale, immunodépression) ou en cas de sepsis grave. Dans les autres cas et en l’absence de signe de gravité, elle peut être différée (délai variable selon l'âge de l'enfant, ses antécédents et la gravité du tableau septique).
Elle permet de rechercher une cause favorisante (stase urinaire au niveau du haut appareil dans le cadre d'une uropathie ou d'une lithiase urinaire). Elle peut apporter des arguments positifs au diagnostic de pyélonéphrite aiguë et permet de rechercher une complication : abcès, phlegmon périnéphrétique. La normalité de l'échographie ne permet pas d'éliminer le diagnostic.
Après une première échographie normale, elle n’est pas indiquée en cas de récidive d’infection urinaire.
En cas d’infection urinaire non fébrile (cystite), elle est indiquée chez tous les garçons et chez les filles de moins de 2 ans.
En cas de présentation clinique atypique, l’échographie permet de confirmer le diagnostic et de différencier une appendicite simple d’une appendicite compliquée (plastron ou collection).