2ème intention: EnteroIRM (examen spécialisé)
Après avis spécialisé, l’entero IRM peut être utile en seconde intention, lorsque l’échographie est peu contributive, pour le bilan initial ou pré-thérapeutique d’une maladie inflammatoire intestinale.
Après avis spécialisé, l’entero IRM peut être utile en seconde intention, lorsque l’échographie est peu contributive, pour le bilan initial ou pré-thérapeutique d’une maladie inflammatoire intestinale.
L’IRM n’est indiquée qu’en cas de signes associés (pied creux, vessie neurologique), d’anomalie cutanée haut située sur la ligne médiane, d’impossibilité de réaliser l’échographie médullaire (en 1ère intention si âge de découverte > 2 mois) ou secondairement pour préciser des anomalies échographiques.
L’IRM doit être privilégiée. Elle est indiquée en 2ème intention pour préciser une lésion indéterminée en échographie et/ou l’extension de cette lésion. Le scanner peut être réalisé en complément pour préciser une atteinte osseuse.
L'uro IRM peut être utile :
- pour localiser un rein hypodysplasique ou un pyélon supérieur de duplication non sécrétant lorsque les explorations précédentes n'ont pas permis le diagnostic,
- pour visualiser un abouchement urétéral ectopique.
Elle est indiquée en cas de signes neurologiques médullaires aigus. Chez l’enfant, des traumatismes médullaires sont possibles sans atteinte osseuse ou ligamentaire (SCIWORA).
Elle permet d’affirmer l’atteinte osseuse lorsque radiographie et échographie sont normales. Chez le nourrisson, en l’absence de localisation précise de la douleur, des séquences initiales avec grand champs de vue sont utiles pour préciser la localisation et centrer l’examen.
Elle est indiquée à la recherche de complications en cas de mauvaise évolution clinique sous traitement.
En cas de vessie neurologique, l’IRM médullaire sans injection est indiquée à la recherche d’un dysraphisme fermé notamment.
L’échographie pleurale est indiquée en cas d’épanchement pleural afin de déterminer son caractère cloisonné ou libre avant ponction pleurale. L’échographie peut aussi aider à différencier la part parenchymateuse et liquidienne d’une opacité radiographique ou préciser le caractère abcédé ou non de la condensation parenchymateuse.
L’IRM est indiquée en cas de :
- douleur persistante même si les radiographies sont normales;
- scoliose douloureuse;
- fièvre ou syndrome inflammatoire associé;
- signe neurologique.
Elle peut révéler des anomalies rachidiennes, discales, médullaires ou paravertébrales.
L’IRM est recommandée en présence d’une scoliose douloureuse, d’un contexte malformatif, de signes neurologiques ou au titre de bilan préopératoire même pour une scoliose considérée comme idiopathique.
Elle est indiquée lorsque la lésion reste indéterminée après l’échographie. Elle doit être réalisée avant toute biopsie.
L’IRM doit être envisagée en cas de lésion osseuse ou lorsque le couple radio-échographie est normal et que la symptomatologie persiste. L’IRM a l’avantage de ne pas exposer aux rayonnements ionisants.
L’échographie est indiquée pour le diagnostic de sténose hypertrophique du pylore.
En cas de vomissements bilieux, l’échographie est indiquée en urgence pour éliminer un volvulus du grêle sur malrotation. Ce diagnostic est d’autant plus probable que l’enfant est jeune. L’échographie permet également d’éliminer une invagination intestinale aiguë.
En cas de céphalées inhabituelles : une IRM (ou à défaut un angioscanner) sans injection avec une imagerie du polygone de type TOF ou injecté en fonction de l’âge ou des anomalies observées est indiqué en urgence relative à la recherche notamment d'une thrombose veineuse cérébrale.
Il s’agit de l’imagerie de première intention pour explorer l'appareil urinaire chez l’adulte de moins de 40 ans sans facteur de risque. En cas d'anomalie du culot urinaire orientant vers une origine néphrologique, l'échographie est indiquée pour le bilan de la néphropathie et le guidage des biopsies.
Elle n'a de valeur que positive (une échographie négative n'exclut pas une tumeur du rein et de la voie excrétrice, ou des petits calculs).
Elle est indiquée dans les 24 heures en cas de PNA hyperalgique (recherche d’un obstacle).
Elle n’est pas systématique lors d'un premier épisode simple sans signe de gravité et avec évolution favorable.
L'échographie doit être préférée chez un sujet jeune, mince et lorsqu'un seul diagnostic est évoqué.
Elle n’est indiquée qu’en cas de contre-indication à l'injection de produit de contraste iodé.
Le cliché d'abdomen sans préparation et l'urographie intraveineuse n'ont plus d'indication dans le bilan d'une hématurie.
L’IRM permet un bilan lésionnel précis en dehors de la phase aiguë. Une séquence d’imagerie de susceptibilité magnétique (SWI / SWAN) est indispensable, idéalement sur une IRM 3T. Ses indications ne sont pas définies de manière claire. Elle est notamment plus sensible pour la détection des lésions axonales diffuses. Elle peut aider à évaluer le pronostic fonctionnel des patients ayant présenté un traumatisme crânien grave.