L'examen (IRM ou scanner en fonction de l'étiologie) sera réalisé en urgence devant une première crise convulsive généralisée, une crise convulsive partielle, un état de mal épileptique, des signes associés (hyperthermie, déficit neurologique, traumatisme crânien), des troubles de la vigilance persistants, un antécédent néoplasique, un traitement anti-coagulant, une immunosuppression.
En cas de crise isolée, le bilan IRM sera réalisé à distance à la recherche d'une lésion épileptogène (lésion dysembryoplasique, sclérose mésiale, dysplasie corticale, cavité porencéphalique…).
En cas d'épilepsie connue, il importe de vérifier l'observance et de rechercher des facteurs déclenchants. Pas d'imagerie en 1 ère intention.
Chez le sujet jeune de moins de 30 ans, l'IRM est habituellement réalisée sans injection de produit de contraste.